
Christophe BENNET élu Président de la FNADAC le 12 novembre 2020.
Forte de l’engagement des onze associations qui la composent, et de leur pluralité, la FNADAC reflète depuis une quinzaine d’années l’expertise des directeur.trice.s des affaires culturelles des collectivités territoriales et leur engagement aux côtés des élu.e.s pour un développement égalitaire des politiques culturelles sur tous les territoires.
Ce nouveau mandat triennal, pour lequel le CA m’a fait l’honneur de me confier la présidence, débute dans le contexte d’une catastrophe sanitaire sans précédent, puisqu’aussi profonde que durable, à l’occasion de laquelle les secteurs culturels public et privé, redoublent d’inventivité pour maintenir, quoi qu’il advienne, les liens sociaux, conviviaux, et essentiels avec les publics, les usagers, les populations.
À l’aube de l’année 2021, le bureau de la FNADAC, qui a pris un format très élargi, s’est fixé comme objectif immédiat de valoriser (et faire essaimer) le travail qu’ont commencé à mener tou.te.s les adhérent.e.s des associations affiliées, afin de soutenir, autant que faire se peut, ce secteur d’activités. Ce faisant, s’appuyant sur l’ingénierie, la collaboration et l’intelligence collective à l’œuvre au sein de la fédération, celle-ci pose une première pierre à l’édifice, à redresser, des politiques publiques de la Culture.
Une fois passé le choc de cette situation abyssale, la FNADAC s’appuiera sur les expertises d’usage et la réflexion qu’elles suscitent, pour réaffirmer l’importance des politiques culturelles des territoires, notamment au regard des droits culturels et des enseignements qu’il conviendra de tirer de la crise. La fédération souhaite, notamment, prendre part au débat national autour du Plan de relance, s’agissant, en particulier, du secteur culturel, l’un des plus durement frappés par la catastrophe sanitaire.Sur le fond, le projet de ce mandat s’inscrit dans la continuité des précédentes gouvernances : il s’appuie sur des valeurs de collaboration, de transversalité de la culture, et sur le fait que la FNADAC est un lieu de réflexion, tant sur les politiques culturelles publiques, que sur le métier de DAC en tant que tel.
Sur la forme, quatre axes permettront de donner corps à cette continuité d’idées, malgré le renouvellement de l’action qu’impose l’inclassable année 2020 :
- Le renforcement des synergies des associations adhérentes : il a pour but de mieux partager les réflexions et les pratiques, de conforter la FNADAC dans son rôle d’interface avec les instances régaliennes et d’élus ;
- L’identification et l’appropriation des sujets qui se posent à nous : leur priorisation, et leur mise en perspective d’un «après Covid-19» baliseront le cheminement vers les prochaines assises nationales, dont les modalités et le format seront également réinterrogés ;
- L’optimisation du mode de gouvernance de la FNADAC : le principe de délégation, de partage des responsabilités, s’appuiera sur l’utilisation des outils, agiles, de communication et de diffusion de l’information ;
- Le développement du dialogue et de la co-construction : il s’agira de consolider le principe de discussion, de débat d’idées avec l’État, les fédérations d’élus, et les corps constitués prêts à développer des partenariats avec elle.
Après quelque quinze années d’existence, et arrivée au niveau de maturité que connait aujourd’hui la FNADAC, celle qui fédère et réunit toutes ces associations doit, plus que jamais, s’en nourrir. En s’affirmant comme une fédération représentative de tous les territoires, et de toutes les strates administratives, en s’appuyant sur tous les acquis qu’ont pu capitaliser les précédentes mandatures, en réinvestissant les énergie à l’œuvre chez les nouvelles générations de DACs, la FNADAC contribuera grandement à affronter les nouveaux défis qui se profilent déjà : horizontalité des politiques publiques ; mutualisations et budgets publics contraints ; prise en compte des nombreuses transitions engagées : sociales, écologiques, et de société.